Bienvenue dans ma cantine zéro déchet !

Écrit par Sofia Colla / We DemainRamène ta fraise

28 Août, 2019

En 4 ans, la cantine de l’école Lucie Aubrac à Roubaix est passée de 200 g de détritus par repas et par enfant à 76 g. Tri, compost, différentes tailles d’assiettes… De multiples actions sont mises en place pour atteindre le zéro déchet.

 

 

Aïssa est en CE2 à l’école Lucie Aubrac, à Roubaix. À l’heure du déjeuner, il va à la cantine avec ses camarades de classe. Dans son plateau, une assiette moins garnie que celle de sa voisine. Dans ce restaurant scolaire, les enfants peuvent choisir entre deux tailles d’assiette, en fonction de leur appétit, pour éviter de gaspiller de la nourriture.  

 

« Il y a des gens qui n’ont pas les mêmes moyens que nous, c’est bien de ne pas gaspiller et c’est bon pour la planète », explique le jeune garçon. 

Depuis sa construction en 2014, l’établissement s’inscrit dans une démarche zéro déchet. « Avant c’était d’office pareil pour tout le monde, ce qui augmentait le gaspillage. Et on emballait tout à l’unité », se rappelle le chef de cantine, David Lehaire. « Maintenant, ce sont les enfants qui choisissent, ce sont eux les premiers acteurs. »

Pour le premier service, les « petits » ont des plats posés sur la table dans lesquels ils se servent. Les « grands » ont un self, avec le choix de la petite ou de la grande assiette. S’ils ont encore faim, ils se resservent, plutôt que de prendre une grosse portion dès le départ.

 

 

LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE 

 

Les 50 écoles roubaisiennes, soit 10 000 enfants, évoluent aussi vers le zéro déchet. « Nous avons mis en place 15 points d’action », explique Alexandre Garcin, adjoint au maire au développement durable.

 

Tout se décide au moment de la distribution des aliments par les agents municipaux. Des ingrédients clairement séparés les uns des autres. « Nous avions remarqué les difficultés de certains enfants à manger des plats déjà mélangés, comme des spaghetti à la bolognaise. Désormais, pâtes, sauce et garniture sont présentées à part et ce sont les enfants qui font le mélange à leur convenance », indique Anne Tanguy, première adjointe au maire chargée des écoles.

 

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