Cantine scolaire : On ne peut pas se cacher derrière le bio

Écris par Ramène ta fraise

1 Mai, 2019

Sandra Franrenet, auteure du « Livre noir des cantines scolaires », était l’invitée de France Bleu Paris à 08h15. Regardez son interview à la fin de cet article.

Des parents du 18e arrondissement de Paris sont mécontents. Ils s’interrogent sur ce qui est proposé à la cantine scolaire de leurs enfants. La mairie répond que les repas sont bio avec des aliments qui proviennent du circuit court.

Du bio oui mais…

Sandra Franrenet, auteure du « Livre noir des cantines scolaires » fait aussi partie de ce collectif de parents. Elle explique que le problème c’est « qu’on ne _peut pas se cacher derrière le bio_… nous, on s’est rendu compte que le bio qui était servi dans les cantines du 18e…. c’était du bio qui venait de produits industriels donc de produits déjà ultra transformés … rien n’est cuisiné sur place. » Les parents demandent aussi le retour aux plats en inox plus sains, disent-ils, que les contenants actuels.  

Des produits assemblés mais pas vraiment cuisinés sur place

Dans le 18e, Sandra Franrenet explique qu’il y a une grosse cuisine centrale qui prépare chaque jour 14.000 repas. Selon elle, c’est plutôt une « unité de production » où différents produits sont assemblés qu’une réelle cuisine. Elle indique que les parents ont demandé à voir la liste des ingrédients de ces produits bio et « on s’est rendu compte qu’ils étaient _gavés de sucre, de glucides_. Il n’y a pas de vitamines, il n’y a pas de minéraux, il n’y a pas d’anti-oxydants, toutes les choses dont les enfants ont besoin pour grandir. Pour ça, il faudrait qu’on ait des produits bruts et qu’on puisse les cuisiner sur place. Ce n’est pas le cas« .

Dans un premier temps, il faudrait agrandir la cuisine

Sandra Franrenet reconnait que, dans le 18e, on n’est pas équipé pour faire 14.000 repas par jour. « C’est le nœud du problème » dit-elle.

Elle estime que « déjà, si on pouvait avoir une légumerie… on nous répond que la cuisine est trop petite… nous, ce qu’on aimerait, c’est revenir aux cuisines intégrées comme on avait quand on était petit« . 

Pas facile reconnait Sandra Franrenet qui demande dans un premier temps l’agrandissement de la cuisine centrale ou de trouver un autre endroit pour dédoubler cette cuisine. Elle indique qu’à Paris, seul le 18e arrondissement à une seule cuisine centrale qui sert autant d’écoliers.

Ce n’est pas un combat de bobos, conclut-elle en affirmant que les parents de tout l’arrondissement  sont mobilisés.

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