Du plastique à la cantine ? « Les arguments scientifiques sont bloqués par les lobbies »

Du plastique à la cantine ? « Les arguments scientifiques sont bloqués par les lobbies »

Vaisse plastique dans les cantines : quels risques pour nos enfants ?   

 

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Écrit par JC Nathan / l'Observatoire des aliments

Jérôme Santolini, scientifique et parent d’élève à Bordeaux, appelle les familles à se mobiliser contre l’omniprésence du plastique dans les cantines scolaires.

Parents d’élèves, ils ont été les premiers à dénoncer, il y a près de deux ans, l’omniprésence du plastique dans les cantines scolaires de Bordeaux : celui-ci était présent dans les assiettes, dans les poches de cuisson sous vide et dans les barquettes de réchauffage. Synonyme de progrès technique pendant les Trente Glorieuse, ce matériau est désormais reconnu comme un perturbateur endocrinien, responsable de l’augmentation de l’infertilité, de troubles de comportement, de l’obésité, ou encore favorisant certains cancers (sein, testicules, prostate…).

Jérôme Santolini, secrétaire de l’association, est aussi chercheur en biochimie et responsable du laboratoire Stress Oxydant et Détoxication au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Coauteur du livre « Pas de plastique dans nos assiettes » (éditions du détour), il explique pourquoi il est urgent d’en finir avec ce polluant qui contamine nos enfants, et invite tous les parents à se mobiliser.

Comment le plastique s’est-il invité dans les cantines ?

Il y a une trentaine d’années, la plupart des cantines étaient en « liaison chaude ». C’est-à-dire que les plats étaient fabriqués le jour-même et transportés chauds dans les cantines. Pour des questions de contamination bactérienne, les pouvoirs publics ont cherché à sécuriser le process.

On est alors passé en « liaison froide » : les plats sont préparés à l’avance, refroidis, acheminés vers les cantines dans des véhicules frigorifiques. Ce process minimise effectivement le risque de contamination au cours du transport, mais il repose sur l’usage massif de barquettes en plastique jetables. A cette époque, la santé publique était tournée vers le risque bactériologique.

De même, pour faire des économies, on a centralisé de plus en plus les cantines. Vous voyez le film « L’aile ou la cuisse avec Louis de Funès, l’usine Tricatel ? Eh bien c’est ça : l’industrialisation des repas a aussi touché les cantines. Et dans ce monde où l’on stocke, on jette, on fait des économies d’échelle, le plastique offre une solution technique.

Pourquoi est-ce dangereux ?

Le plus étonnant, c’est qu’on ne se soit pas demandé, il y a 30 ans : « Est-ce dangereux ? » A l’époque de la technologie triomphante, le plastique a joui d’une image qui ne correspond pas à la réalité. La réalité, c’est qu’à la différence du verre ou de l’inox, ce matériau n’est pas inerte. Il s’use rapidement, se casse, part à la poubelle… En corollaire, il relargue des composés, soit par dégradation – ce sont par exemple les microbilles de plastique qu’on retrouve dans les bouteilles d’eau – soit par libération de molécules chimiques, particulièrement à la chaleur et au contact de produits acides ou gras.

A Bordeaux, on a bien vu sur les fiches techniques et les déclarations de conformité qu’un lot de poches de plastique perd environ 1 gramme après passage en cuisson. Un gramme qui finit dans l’assiette de nos enfants. Or on ne sait pas précisément ce que contient le plastique, puisqu’il n’y a pas de contrôle sanitaire. On sait juste qu’il contient beaucoup d’impuretés, et ce qu’on appelle des NIAS (Non-Intentionally Added Substances), ou substances ajoutées non intentionnellement, qui utilisés lors de la synthèse dont on ignore la nature et les effets.

Puis il y a ce qu’on ajoute… plein de choses ! Un consortium de trois laboratoires universitaires a recherché tous les additifs présents dans les plastiques alimentaires et il a estimé leur nombre à 4.000 molécules ! Parmi lesquelles le bisphénol A, qu’on a retrouvé dans les assiettes de nos enfants à Bordeaux, et les phtalates, retrouvés dans les poches de cuisson. Ce sont des perturbateurs endocriniens. Mais il y a aussi quantité de molécules pour lesquelles on n’a pas de données toxicologiques.

Lire la suite de l’interview sur L’Obs. 

 

 

 

 

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Écrit par JC Nathan / l'Observatoire des aliments

De la vaisselle plastique dans les cantines des écoles. Cette option prise discrètement par diverses municipalités, pour des raisons d’économies, pose de sérieuses questions sur le plan de la santé et des risques.

Ces derniers mois, Strasbourg, Bordeaux, et probablement bien d’autres villes ont fait le choix du tout-plastique pour les plats (autrefois en inox) et la vaisselle (assiettes, gobelets, pichets) de leurs cantines. Les nouvelles assiettes sont en copolyester, une variante de polyester

 

Les qualités du matériau… selon les commerciaux

A lire la fiche commerciale (élaborée par les fabricants), le matériau présente toutes les qualités : il résiste aux chocs et à la température. Il supporte les passages au lave-vaisselle. Il résiste aux passages aux micro-ondes. Les articles en copolyester sont conformes aux normes relatives aux matériaux entrant en contact avec des denrées alimentaires. En particulier, le copolyester ne contient pas de bisphénol-A (BPA).

 

L’application du principe de précaution

 

Cette présentation très favorable à la vaisselle plastique ne convainc pas des consommateurs et parents d’élèves de la région de Bordeaux (regroupés dans un Collectif cantine sans plastique) qui font circuler une pétition demandant : l’application du principe de précaution, le retrait du plastique et le remplacement par de la vaisselle non toxique, le remplacement des barquettes en plastique dans lesquelles les plats sont livrés et réchauffés par des contenants alimentaires en matériau inerte (inox, verre ou céramique) et durable.

 

Grave perturbateur endocrinien

L’application du principe de précaution dans le domaine des emballages alimentaires et de la vaisselle en plastique apparaît judicieuse depuis l’épisode du Bisphénol A (autorisé pendant des années alors que les scientifiques tiraient la sonnette d’alarme). Désormais, les fabricants mettent fièrement en avant l’absence de ce grave perturbateur endocrinien, aujourd’hui interdit dans la plupart des pays européens.

 

Mais, est-ce bien suffisant pour garantir l’innocuité d’une matière plastique ? C’est loin d’être sûr. Certaines recherches conduites aux Etats-Unis, notamment par les National Institutes of Health, laissent supposer que des plastiques sans BPA rejetteraient aussi de dangereux oestrogènes synthétiques, et cela même en dehors de toute utilisation intensive (four à micro-ondes, lave-vaisselle…). La recherche n’a pas tout éclairé et les citoyens se posent des questions, en particulier concernant la santé de leurs enfants, au moment où émergent les risques des perturbateurs endocriniens.

 

 

 

 

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Ustensiles en plastique des cantines : « Un danger inacceptable pour la santé de nos enfants »

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Écrit par Jérôme Santolini / France Info

« Cantine sans plastique », un collectif de parents d’élèves, se mobilisent pour alerter sur le danger de substances contenues dans la vaisselle et les ustensiles de restauration scolaire.

 

Il y a un peu plus d’un an, j’ai appris que les repas pris par mes enfants à la cantine étaient cuits, réchauffés et servis dans des contenants alimentaires en plastique. Si, en tant que chercheur, j’ai toujours adopté une certaine distance vis-à-vis des débats de société et des questions d’actualité, cette découverte m’a obligé à sortir de ma réserve.

Tous les jours donc, comme près de 20 000 autres petits Bordelais, mes enfants ont consommé des repas cuits dans des poches en plastique, réchauffés à 120 °C dans des barquettes en plastique, servis dans des assiettes en plastique ; avec l’aval de la mairie certifiant qu’il n’y a aucun risque. Face à cet état de fait, nous avons constitué un collectif de parents d’élèves appelé « Cantine sans plastique » pour alerter et recueillir des informations.

Cette mobilisation – qui s’est fait entendre sur Facebook, Twitter et dans de nombreux médias – a conduit à plusieurs initiatives législatives (au Sénat et à l’Assemblée nationale) visant à faire interdire le plastique dans les cantines. Des avancées notables ont eu lieu sur le terrain. A Strasbourg, l’inox remplace désormais le plastique pour les couverts et le conditionnement des plats. A Bordeaux, les assiettes en verre trempé ont été adoptées. A Montrouge (Hauts-de-Seine), les barquettes en plastique contenant les plats vont être bannies. Aujourd’hui, nous publions un livre, Pas de plastique dans nos assiettes ! Des perturbateurs endocriniens à la cantine, qui revient sur cette mobilisation.

Les informations réunies par notre collectif, et consultables dans cet ouvrage, ont de quoi faire peur : à Bordeaux, par exemple, les assiettes en plastique utilisées jusqu’à présent dans les cantines se sont avérées contenir du bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien interdit ; les poches en plastique fondent pendant la cuisson : près de 1 gramme de plastique par poche se retrouve ainsi dans la nourriture au bout de 2 heures de cuisson (sachant que les poches sont utilisées pour la cuisson plusieurs jours durant). Si l’on ne connaît pas tous les contaminants qui finissent dans les assiettes, on sait cependant qu’on y trouvait du DBP, ce phtalate interditdans les jouets pour enfants. Ainsi, les écoliers bordelais ont été exposés des années durant à des substances toxiques sans que personne ne soit au courant.

Restauration scolaire en mutation

Ces dernières décennies, les grandes villes et agglomérations ont modifié l’organisation de leur restauration scolaire, passant de la liaison chaude – repas servis chauds le jour même – à un système de liaison froide – repas cuits à l’avance dans des cuisines centrales, refroidis, stockés, réfrigérés, transportés dans les cantines, réchauffés et servis jusqu’à 15 jours plus tard.

Ce qui relevait au départ de contraintes sanitaires se transforma rapidement en impératifs économiques, nécessitant toujours plus de centralisation de la production, de réduction des échelles, de diminution de la main-d’œuvre, de robotisation des tâches, de flux tendu, de planification… Bref, les cuisines centrales sont devenues aujourd’hui de véritables usines Tricatel.

Dans ce processus, une « technologie » s’est imposée : le plastique. Jetable, il répondait à l’injonction de « réduction des coûts », une réduction en faux-semblant car la diminution des investissements par l’utilisation de consommable/jetable n’est qu’un escamotage de coûts bien plus importants qui seront reportés ailleurs (traitement, achats récurrents) ou à plus tard (coût écologique et sanitaire). Aujourd’hui, rien qu’en Europe, la production totale de plastiques est passée à plus de 64 millions de tonnes (2017), dont moins de 15 % sont recyclés.

Lire la suite de l’article sur France Info

 

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Trouve des producteurs locaux avec Locavor.fr !

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Écrit par Locavore.fr

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Cette plateforme permet de commander des produits locaux en circuit court aux producteurs et artisans proches de chez vous et de les récupérer chaque semaine dans un point de distribution voisin.

Vous voulez en savoir plus sur le locavorisme ? Comment ça marche ? Comment devient-on locavore ? 

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Un collectif de parents pour plus de bio et de local à la cantine en Terre de Camargue

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Écrit par Sylvie Duchesne / France Bleu Gard

Davantage de bio et de local dans les cantines de la Communauté de Communes Terre de Camargue. C’est ce réclame un collectif de parents qui s’est créé il y a quelques mois.

 

Anaïs Lebeau et Céline Bouquet du Collectif "Du Bio et du Local pour nos enfants !"

 

 

Anaïs Lebeau et Céline Bouquet du Collectif « Du Bio et du Local pour nos enfants ! » © Radio FranceSylvie Duchesne

 Créé en mars 2019, le Collectif de parents « Du Bio et du Local pour nos Enfants ! » revendique aujourd’hui 112 membres. Des parents qui souhaitent peser davantage dans les choix de la Communauté de Communes Terre de Camargue en matière de restauration scolaire. C’est elle qui livre chaque jour , via sa cuisine centrale située à Aigues-Mortes, 1300 repas aux cantines des 7 écoles maternelles et primaires de Saint Laurent d’Aigouze, Aigues-Mortes et le Grau-du-Roi. A l’origine de la mobilisation des parents : les menus qu’ils estiment pas assez équilibrés. Leur souhait : que les repas soient fabriqués avec davantage de produits locaux et qu’il y ait davantage de bio. Ils souhaitent également davantage de transparence en matière de traçabilité des produits. 

Des repas cuisinés sur place 

 

La diététicienne qui travaille à la cuisine centrale ne comprend pas les griefs des parents. « Tout est préparé ici par l’équipe qui comprend 3 cuisiniers professionnels explique Marie-Hélène Gozioso. Ils ont une grande pratique depuis des années , ils ont eux aussi des enfants donc ils savent ce qu’ils aiment ou n’aiment pas. Ils sont aussi très exigeants dans la qualité des produits qu’ils mettent en oeuvre dans les recettes ». Les repas ajoute-t-elle sont élaborés selon les préconisations du Plan National Nutrition Santé. 

 

Lire la suite du reportage sur France Bleu Gard.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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« Un plus bio », le 1er réseau national des cantines bio

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Écrit par Gwenaëlle Guerlavais

Depuis 2002, « Un Plus Bio » œuvre pour rassembler les acteurs qui construisent des initiatives de restauration collective bio et de qualité.

Convaincus qu’il est plus facile d’avancer à plusieurs, que chacun de son côté, Un Plus Bio oeuvre pour :

  • mutualiser et diffuser les expériences de restauration collective de qualité privilégiant le bio, le local et la saisonnalité, afin de constituer une véritable compétence autour de la sensibilisation, l’information, la formation, la coordination et le soutien des acteurs et structures ;
  • faire connaître les initiatives concrètes menées pour contribuer à des changements positifs de comportement alimentaire : actions éducatives ancrées dans des valeurs de respect de l’environnement, de partage et de plaisir, tout en répondant aux préoccupations en matière de santé et de qualité alimentaire ;
  • promouvoir les politiques favorables au développement d’une alimentation biologique, locale, saine et juste auprès de territoires et d’acteurs prêts à changer d’approche ;
  • faie dialoguer les acteurs pour construire de nouveaux modèles alimentaires ;
  • défricher et expérimenter de nouveaux modèles avec ses membres.

Nous rassemblons ainsi l’ensemble des acteurs et décideurs de la restauration collective (élus et chargés de mission, parents, gestionnaires, cuisiniers, professionnels de l’éducation, de la santé, du développement rural et de l’agriculture biologique) et les accompagnons pour aller plus loin dans le développement d’une alimentation de qualité sur la base du concept «Manger Bio ®».

LA NAISSANCE ET L’HISTOIRE D’UN PLUS BIO

Unis à Plusieurs vers la Bio, telle est la signification d’Un Plus Bio, association loi 1901 à but non lucratif créée en 2002. Petit retour en arrière sur la naissance de l’association et son développement.

Un Plus Bio c’est d’abord un concept, celui de « Manger Bio ® ».

Créé par les CIVAM du Gard au début des années 1990, ce concept ne se limite pas à développer l’Agriculture Biologique en restauration collective, c’est un concept éducatif transversal, porteur d’éthique et de développement durable impliquant largement des acteurs directs et indirects du temps repas : les cuisiniers, les gestionnaires, les chefs d’établissements (principaux de collèges, proviseurs de lycées…), les enseignants, les éducateurs, les producteurs et les transformateurs.

Un Plus Bio c’est ensuite un réseau d’acteurs et de partenaires, à la croisée de différents mondes entre la fourche et l’assiette.

  • En 2002 nait Un Plus Bio. S’appuyant sur la richesse des partenariats nationaux et européens noués avec le déploiement du concept « Manger Bio » , les CIVAM du Gard proposent en 2002 de réunir tous les acteurs œuvrant pour une restauration collective Bio et de qualité dans une même association :  Un Plus Bio. L’objectif est de donner plus d’échos aux démarches en restauration collective biologique mais aussi aux élus et chargés de mission des collectivités territoriales, aux professionnels de restauration collective, aux convives, aux parents, aux professionnels et experts des domaines de l’éducation, de l’alimentation, de la santé, de l’environnement et du développement durable… Un plus Bio tisse alors des partenariats avec les collectivités territoriales et les associations agricoles, rurales, de parents d’élèves dans toute la France. L’association conçoit et diffuse le kit « Manger bio® » qui deviendra la référence en France.
  • En 2005, l’association est à l’initiative d’un programme national de recherche action mené avec des partenaires universitaires et de la recherche (l’Université de Nîmes et l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM – IAMM)) et associant de nombreux experts scientifiques et techniques issus du monde de l’alimentation, de l’agronomie et de l’agriculture. »Améliorons ensemble la qualité de notre alimentation » a permis de mieux comprendre la perception de la qualité alimentaire en restauration collective en vue de proposer un changement fondamental sur le contenu de nos assiettes.
  • En 2007, Un Plus Bio intervient appui technique au film « nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud, récit du passage de la commune de Barjac (30) à une alimentation bio et locale. Le film sortira en 2008. L’écho sera important et les actions d’Un Plus Bio prennent un sacré essor.
  • A partir de 2009, Un Plus Bio renforce et construit des partenariats forts pour accompagner les acteurs et décideurs territoriaux du grand Sud de la France vers une restauration collective bio, équilibrée, de saison et le plus possible de proximité.
  • En 2013 Un Plus Bio crée sous l’impulsion de ses collectives membres le Club des Territoires Un Plus Bio : premier réseau national de collectivités engagées dans le changement des pratiques alimentaires en restauration collective.

Un Plus Bio c’est enfin un lieu d’éveil des consciences et de dialogue pour concrétiser l’utopie d’une alimentation de qualité en restauration collective

  • En 2015, Un Plus Bio publie « Quand les cantines se rebellent » , manifeste pour une restauration collective bio, locale, saine et juste.

Pour en savoir plus : www.unplusbio.org

 

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