Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ? 

Il y a pour le moment commentaires sur cet article

Écrit par Marc Gomez / La Nutrition

Longtemps négligée par les nutritionnistes, la transformation des aliments par l’industrie agro-alimentaire joue un rôle certain dans l’épidémie de maladies chroniques.

Pourquoi c’est important

La notion d’aliment ultra-transformé ou AUT est récente. Elle a été popularisée par les chercheurs de l’université de Sao Paulo, au Brésil, et en France par le chercheur de l’INRA Anthony Fardet. Ils ont publié plusieurs études qui montrent que la nutrition, en se focalisant sur les graisses, les glucides ou les vitamines a négligé l’impact de la transformation des aliments. Ce qui peut être résumé ainsi : plus un aliment est transformé (industriel), plus il est susceptible d’avoir un effet néfaste sur la santé, surtout s’il est consommé fréquemment. 

Lire : 90% des sucres ajoutés viennent d’aliments ultra-transformés

Contrairement à ce qu’on croit spontanément, les AUT ne se résument pas aux aliments traditionnels de la malbouffe comme les sodas ou les frites. En réalité, les AUT représentent 80% de l’offre actuelle en supermarché, y compris dans les rayons diététique, bio ou « végétarien » (la plupart des steacks végétaux sont des AUT). Ces aliments représentent plus du tiers des aliments consommés par les Français. D’après les chercheurs, ils seraient la première cause de mortalité précoce dans les grandes villes.

La question des effets des aliments ultra-transformés est au coeur du livre du Dr Anthony Fardet, « Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons Vrai. »

Mais comment définit-on un aliment ultra-transformé ? La classification NOVA, dont la version ci-dessous est simplifiée, permet de faire la différence entre des aliments selon leur degré de transformation.

Groupe 1 : Aliments non transformés ou peu transformés

Les aliments non transformés sont ceux obtenus directement à partir de plantes ou d’animaux (par exemple : légumes, fruits, œufs, lait) et achetés pour être consommés sans altération après avoir été prélevés dans la nature.

Les aliments peu transformés sont des aliments naturels qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés, pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations sans ajout de substances à l’aliment original. Le but des transformations appliquées aux aliments peu transformés est de les conserver, et rendre leur stockage possible et parfois diminuer le temps de préparation (tri, nettoyage), faciliter leur digestion ou les rendre plus goûteux.

Lire la suite sur La Nutrition

 

Commentaires

Ces articles pourraient vous fraiser !

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

Les 107 produits « à bannir » de son alimentation et les 323 « à éviter »

« 60 millions de consommateurs » liste 10 aliments industriels à bannir

Il y a pour le moment commentaires sur cet article

Écrit par Raphaëlle Dormieu / PositivR

Au printemps 2018, 60 millions de consommateurs publiait un hors-série consacré aux sels, pesticides, additifs, matières grasses et sucres cachés dans notre alimentation quotidienne issue de l’industrie agroalimentaire.

Voici 10 aliments que le magazine vous conseille de proscrire sans plus attendre.

. la charcuterie

. les sodas light 

. les aliments végétariens transformés 

. les yaourts aux fruits

. les bouillons cube

. la cacao en poudre 

. les céréales du petit déjeuner ! 

. etc… Lire la liste entière et les explications sur PositivR

 

 

 

Commentaires

Ces articles pourraient vous fraiser !

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

25 enfants du monde entier posent à côté d’une semaine de nourriture

25 enfants du monde entier posent à côté d’une semaine de nourriture

Il y a pour le moment commentaires sur cet article

Écrit par Axel Leclercq

Gregg Segal a photographié ces enfants pour illustrer et documenter la disparité des habitudes alimentaires à travers le monde. Passionnant.

L’alimentation est sans doute l’un des marqueurs culturels qui résiste le mieux à la mondialisation, pour ne pas dire à l’occidentalisation de notre planète. Rien de mieux que de regarder dans l’assiette de son voisin pour en apprendre sur lui, sur ses goûts, sur son mode de vie et sur ses habitudes. En ce sens, le travail de Gregg Segal est une formidable mine d’informations : pendant trois ans, ce photographe est allé à la rencontre d’enfants du monde entier pour les immortaliser en compagnie de tout ce qu’ils ont mangé pendant une semaine ! Lumière sur un projet original, beau et terriblement instructif.

 

 

Source : Gregg Segal

Gregg Segal a photographié 60 enfants dans neuf pays à travers le monde. Mais il leur avait au préalable demandé de noter précisément tout ce qu’ils avalaient au cours des sept jours précédant la séance photo. Objectif ? Reconstituer toute cette nourriture et la disposer autour de l’enfant. Résultat ? Des photos qui, d’un bout à l’autre du monde, sont  très différentes les unes des autres. Voici 25 superbes exemples accompagnés chacun du commentaire du photographe.

Kawakanih Yawalapiti, 9 ans, Mato Grosso, Brésil

 

 

Source : Gregg Segal

Kawakanih Yawalapiti, 9 ans, région du Haut-Xingu du Mato Grosso, Brésil, photographiée le 19 août 2018 à Brasilia. Kawakanih, membre de la tribu Yawalapiti, vit dans le parc national Xingu, une réserve du bassin amazonien du Brésil. Le parc est encerclé de ranchs de bovins et de soja. Au cours des six derniers mois seulement, 100 millions d’arbres ont été abattus pour faire de la place à la culture du soja. Il ne restait que 7 locuteurs de la langue et sa mère avait peur que l’Arawaki ne s’éteigne. En fait, Kawakanih est la première enfant élevée à parler arawaki depuis les années 1940 et sa mère dit que c’est à Kawakanih et à ses deux frère et sœur de garder la langue vivante. Kawakanih a également appris le dialecte de son père et le portugais. Elle aime lire des livres d’histoire, en particulier sur les Égyptiens. La plupart de ses journées sont consacrées à la rivière ou aux corvées, comme la récolte de manioc, la fabrication du tapioca et la pêche. Tous les deux mois, Kawakanih se rend à Canarana pour aller à l’école où elle acquiert des compétences en informatique, même si personne dans son village ne possède un ordinateur. Il n’y a pas d’électricité ou d’eau courante. Pour se rendre au studio de Brasilia, Kawakanih et sa mère ont voyagé 31 heures depuis leur village en bateau, en bus et en voiture. La peinture rouge que porte Kawakanih, traditionnellement à base de graines d’urucum moulues, la protège des mauvais esprits. Une grappe de gousses se trouve à gauche de la tête de Kawakanih. Les tribus de la forêt pluviale utilisent aussi l’urucum comme médicament depuis des siècles. Le régime alimentaire de Kawakanih est très simple et se compose principalement de poisson, de tapioca, de fruits et de noix. Il faut cinq minutes pour dîner, dit Kawakanih. Quand tu as faim, tu vas à la rivière avec ton filet.

 

 

Lire la suite de l’article sur Positivr.fr 

Commentaires

Ces articles pourraient vous fraiser !

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

Qu’est-ce qu’on mange ?

Qu’est-ce qu’on mange ?

Il y a pour le moment commentaires sur cet article

Écris par

Découvrez dans l’émission Envoyé spécial de france.tv :

 
  • le « cracking », cette technologie qui permet de transformer les aliments de nos assiettes en produits ultra-transformés
  • les coulisses des cantines et l’exemple de celles d’Avignon dont les enfants raffolent, regardez pourquoi.

Replay disponible jusqu’au 27 juillet 2019.

Commentaires

Ces articles pourraient vous fraiser !

Ramène ta fraise !

FRAISEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX !

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

[PÉTITION] La malbouffe cible nos enfants, une loi doit les protéger

[PÉTITION] La malbouffe cible nos enfants, une loi doit les protéger
Il y a pour le moment commentaires sur cet article

Écris par

Que ce soit au niveau français ou européen, les experts sont d’accord : il faut encadrer la publicité et le marketing ciblant les enfants pour des produits trop gras, trop sucrés, trop salés. Pourquoi ? Car cette pratique bien trop répandue parmi les industriels de la malbouffe favorise le développement de maladies chroniques : 1 enfant sur 6 en France est en surpoids ou obèse. 

De multiples exemples épinglés par foodwatch le prouvent : s’appuyer sur le bon vouloir des industriels pour limiter le marketing alimentaire ne fonctionne pas. L’Organisation mondiale de la Santé alerte d’ailleurs depuis des années sur le besoin de règlementer la publicité ciblant les enfants pour lutter contre l’obésité.

Qu’attend-on alors pour interdire les pratiques irresponsables des industriels de la malbouffe ?  

Signez la pétition et partagez-la largement autour de vous, votre action compte ! 

Commentaires
Ramène ta Fraise !

FRAISEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX !

Pin It on Pinterest