Céréales, boissons, biscuits… L’UFC-Que Choisir alerte sur le Nutri-Score d’aliments pour enfants

Céréales, boissons, biscuits… L’UFC-Que Choisir alerte sur le Nutri-Score d’aliments pour enfants

Céréales, boissons, biscuits… L’UFC-Que Choisir alerte sur le Nutri-Score d’aliments pour enfants

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L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a passé au filtre du Nutri-Score une trentaine d’aliments et de boissons destinés aux enfants. Si celui-ci était affiché sur la plupart des produits, plus d’un parent hésiterait à les acheter…

Deux ans après son introduction, le Nutri-Score n’est présent que sur 5 % des produits. Et les céréales, boissons et biscuits préférés des enfants n’échappent pas à cette règle.

L’association UFC Que-Choisir a décidé de passer une trentaine d’aliments et boissons parmi les plus vendus au crible du Nutri-Score. Un seul des produits affichait déjà le barème. Pour les autres, dans leur très large majorité, le Nutri-Score démontre une mauvaise qualité nutritionnelle.

 

 

Ce logo à 5 couleurs n’est appliqué que sur les emballages de 5 000 produits. | NUTRI-SCORE

 

 

 

 

Devant ce manque de transparence, l’UFC Que-Choisir appelle d’ailleurs à signer la pétition d’initiative citoyenne qui réclame une généralisation du Nutri-Score.

 

Les céréales riment avec déplorables

Elles sont un incontournable des tables du petit-déjeuner. Pourtant, à lire les résultats de l’étude de l’UFC-Que Choisir, les céréales feraient mieux de rester au placard. Tout du moins pour les versions industrielles qui affichent, à la notable exception du Nesquik au blé complet (Nutri-score B, vert clair), des scores déplorables.

Ainsi, Chocapic et Lion de Nestlé ; et Coco Pops de Kellogg’s sont notées C. La majorité des produits du petit-déjeuner (biscuits pour petit déjeuner Prince de LU-Mondelez, céréales Frosties et Trésor de Kellogg’s) écope d’un D, comme un croissant au beurre. La palme revient aux BN p’tit déj avec un Nutri-Score E.

 

Le goûter, c’est… compliqué

Seul allié pour un goûter équilibré, la compote. Les St Mamet et Pom’potes affichent un Nutri-Score A. Une exception.

Ensuite, le Nutri-Score descend à D pour le gâteau Lulu l’ourson au chocolat, les biscuits Prince de Lu-Mondelez, le Savane au chocolat de Brossard, ainsi que les barres céréalières Chocapic et Nesquik de Nestlé.

Il tombe même à E, l’équivalent d’un brownie, pour les crêpes fourrées au chocolat Whaou, les barres Prince, les Dinosaurus de Lotus, les Pépitos pockitos au chocolat de Lu-Mondelez.

 

Des boissons aux fruits trop sucrées

Avec certaines boissons, il y a plus de fruits sur l’emballage que dans la bouteille… C’est le cas d’Oasis et de Capri-Sun qui sont classés E à cause de l’ajout de sucre, quand ces jus ne comptent que 12 % de jus d’orange ou d’agrumes.

Pour les autres boissons, cela tourne autour de D pour Fruit shoot tropical, Fruit shoot fruits rouges de Teisseire et Heroic Kids framboise cassis, toujours à cause d’une forte teneur en sucre. Seules les bouteilles de Vittel (Nestlé) destinées aux enfants décrochent un A. Forcément, c’est de l’eau…

Enfin, l’UFC-Que Choisir met à part les laits aromatisés. S’ils affichent un honorable B, les nutritionnistes les considèrent plutôt comme des aliments. Les donner comme boisson tiendrait alors du double emploi.

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Les 107 produits « à bannir » de son alimentation et les 323 « à éviter »

« 60 millions de consommateurs » liste 10 aliments industriels à bannir

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Écrit par Raphaëlle Dormieu / PositivR

Au printemps 2018, 60 millions de consommateurs publiait un hors-série consacré aux sels, pesticides, additifs, matières grasses et sucres cachés dans notre alimentation quotidienne issue de l’industrie agroalimentaire.

Voici 10 aliments que le magazine vous conseille de proscrire sans plus attendre.

. la charcuterie

. les sodas light 

. les aliments végétariens transformés 

. les yaourts aux fruits

. les bouillons cube

. la cacao en poudre 

. les céréales du petit déjeuner ! 

. etc… Lire la liste entière et les explications sur PositivR

 

 

 

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Alimentation : les premiers prix sont-ils aussi bons que les marques?

Alimentation : les premiers prix aussi bons que les marques ?

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Ecrit par Stéphanie Letellier / Notre Temps

Contrairement à une idée reçue, les produits premiers prix (biscuit, céréales, yaourts…) seraient aussi bons sur le plan nutritionnel que les produits de marques.

 

Marque connue, emballage plus soigné, prix plus élevé… Tout laisse à penser que les produits de marque sont à coup sûrs meilleurs sur le plan nutritionnel que les produits d’entrée de gamme. Et bien pas forcément, comme le révèle une étude de l’Oqali (Observatoire de la qualité de l’alimentation), qui a passé au peigne fin plus de 16 000 références de biscuits, plats surgelés, céréales, charcuterie, glaces et autres compotes.  

Selon les conclusions de cette enquête, qui s’est appuyé sur les étiquetages, les produits premiers prix (marques de distributeurs entrée de gamme ou hard discount) n’ont rien à envier aux autres sur le plan nutritionnel. Pour Céline Ménard, auteur de l’étude, il s’agit là « d’une vraie bonne nouvelle pour les consommateurs qui achètent des produits petits prix ».  

A titre d’exemple, au rayon biscuits, la teneur moyenne en lipides des cookies est presque semblable dans un paquet hard discount et dans un paquet de marques. Idem pour les yaourts, qui ont quasiment toujours la même teneur en sucres, quelque soit leur emballage. 

Seule exception: les lardons, plus riches en gras et plus faibles en protéines dans les gammes premiers prix. Rien d’alarmant toutefois car si l’étude confirme la « tendance à des apports protéiques plus faibles via la consommation de produits premiers prix », les auteurs rappellent que nos apports en protéines sont supérieurs aux recommandations. Aucun danger donc pour la santé. 

 Lire la suite de l’article sur Notre Temps

 

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Comment changer nos comportements alimentaires ?

Comment changer ses comportements alimentaires

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Ecrit par EDP Nutrition

Face à l’augmentation de la prévalence de l’obésité et du surpoids, des maladies cardiovasculaires, ou du diabète de type 2, les politiques de santé publique multiplient les plans et les mesures pour prévenir ces pathologies et préserver la santé des citoyens. Parmi les solutions les plus prometteuses pour freiner l’évolution de ces pathologies : le changement des comportements alimentaires. Mais quels sont les leviers et les freins de ce changement ? A-t-on le droit d’imposer ces modifications aux consommateurs ?

 

D’après le colloque du Fonds français pour l’alimentation et la santé (FFAS) qui s’est tenu le 18 décembre 2012 à Paris.

Pour son second grand colloque qui s’est tenu le mardi 18 décembre 2012 à Paris, le Fonds français pour l’alimentation et la santé (FFAS) s’est intéressé aux leviers du changement des comportements alimentaires des consommateurs. Modification de la teneur en graisses, sucres et sel des aliments, réduction des portions, réglementation de la publicité, aménagements urbains : les pistes sont nombreuses mais peuvent soulever des questions éthiques. Parmi celles-ci : a-t-on le droit d’imposer aux consommateurs des modifications de leurs habitudes alimentaires ? Sociologues, économistes et experts en marketing se sont réunis pour tenter d’identifier les leviers permettant les changements et de répondre aux questions qu’ils soulèvent.

Des déterminants du comportement alimentaire multiples

Parce que les déterminants du comportement alimentaire sont nombreux – psychologiques, sociologiques, environnementaux… –, une approche multidisciplinaire est nécessaire pour expliquer un comportement. Pour décrire le contexte dans lequel se manifestent les comportements, Saadi Lahlou, professeur de psychologie sociale à la London School of Economics and Political Science (Angleterre) et chercheur associé à l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (Paris), a exposé la « théorie de l’installation » en précisant que les théories psychologiques ne suffisent pas à elles seules pour expliquer ou prédire les comportements : une approche socio-psychologique est indispensable pour obtenir un changement durable des attitudes de la population. L’« installation » désigne « l’organisation de l’environnement qui amène l’individu à avoir un comportement ». Elle est constituée de trois niveaux de détermination, qui guident les comportements de façon complémentaire : d’un espace physique, qui fournit des « affordances » (ici, les produits alimentaires, les équipements culinaires, etc.), d’un espace mental, où a lieu l’analyse d’une situation et permettant à l’individu de faire un choix (par exemple la sélection d’un produit entre les offres des différentes marques), et enfin d’un espace social, qui influence les représentations sur les comportements (les institutions, par exemple). Pour une meilleure efficacité, il est nécessaire d’agir sur ces trois niveaux, à des moments différents.

Éric Singler, directeur général de l’institut BVA, s’est appuyé sur les apports de l’économie comportementale et des neurosciences pour expliquer les choix et les décisions des acheteurs, notamment en grande surface. Les études réalisées avec un eye tracker (un outil qui permet de suivre le regard du consommateur) nous apprennent que le consommateur en grande surface est toujours en quête de rapidité. Son choix sur les produits s’effectue très rapidement et de manière automatique. Face à une multitude de produits, une hyperstimulation visuelle et une hyperactivité promotionnelle, le consommateur doit adapter ses décisions à ses contraintes de temps. Mais les ressources attentionnelles et cognitives de l’acheteur sont limitées et celui-ci ne sélectionne et ne traite qu’une partie des stimuli.

 Lire la suite de l’article sur Nutrition infos.  

 

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Décryptage des labels alimentaires

Décryptage des labels alimentaires
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Difficile d’y voir clair parmi la profusion de labels qui s’affichent sur les produits. Certains reflètent une vraie qualité de produit, mais d’autres relèvent purement du marketing. Voici notre décryptage des principaux labels réalisé à l’aide du nutritionniste Anthony Berthou.

 

 

Les labels officiels

Label Rouge

  • Le produit présente un niveau de qualité supérieure à la moyenne de la catégorie du fait de ses conditions de production et de fabrication.
  • Chaque catégorie de produits doit respecter un cahier des charges spécifiques. Par exemple, pour les poules et oeufs, les poules doivent obligatoirement avoir accès à l’air libre quand elles le souhaitent, et l’alimentation ne doit pas être composée de matières animales ainsi que d’additifs.

Notre avis

Il garantit une vraie qualité gustative et des conditions de production supérieures. Mais il ne garantit pas une meilleure qualité nutritionnelle. Par ailleurs, pour certains produits comme le foie gras, le cahier des charges est relativement souple et peut-être obtenu pour des produits de qualité médiocre.

AOC (Appellation d’origine contrôlée)

  • Toutes les étapes (production, transformation, élaboration) sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une aire géographique déterminée, qui donne ses caractéristiques au produit.
  • Ce label est aujourd’hui uniquement utilisé pour les vins, cidres et eaux-de-vie : Côtes de Bordeaux, Petit-Chablis, pommeau de Bretagne, etc.

Notre avis

Il permet de garantir un lien entre un produit réputé et son terroir d’origine. Mais cela ne garantit pas forcément que le produit soit meilleur nutritionnellement.

AOP (Appellation d’origine protégée)

  • L’AOP est l’équivalent européen de l’AOC.
  • Depuis 2012, les produits AOC doivent porter la mention AOP uniquement (à l’exception des vins, cidres et eaux de vie).
  • Il permet de protéger les produits de terroir des imitations et contrefaçons : camembert de Normandie, pommes du Limousin, piment d’Espelette, etc.

Notre avis

Tout comme l’AOC, c’est un label fiable permettant de valoriser le savoir-faire local et de protéger les produits contre l’usurpation des appellations. Un bémol cependant en ce qui concerne le Camembert de Normandie : des discussions sont en cours afin que le camembert AOP puisse contenir du lait pasteurisé (et pas uniquement du lait cru). Il serait dommage que le cahier des charges de ce label s’assouplisse et perde de son sens.

IGP (Indication géographique protégée)

  • Moins exigeant que l’AOP, il atteste d’un lien au territoire (sel de Guérande, miel de Provence, emmental de Savoie, etc.).
  • Au moins une étape parmi la production, la transformation ou l’élaboration du produit doit avoir lieu dans l’aire géographique délimitée. Toutes les phases d’élaboration ne sont donc pas obligatoirement réalisées dans l’aire géographique en question.

Notre avis

Privilégiez l’AOP qui impose que toutes les étapes de fabrication aient été réalisées dans l’aire géographique.

STG (Spécialité traditionnelle garantie)

  • Valorise la composition traditionnelle d’un produit ou un mode de production traditionnel, sans nécessairement de lien avec une origine géographique.
  • Ce label consacre donc une recette, quel que soit son lieu de fabrication. Exemple : mozzarella, jambon Serrano, moules de Bouchot, etc.

Notre avis

Ce label valide uniquement une recette traditionnelle ou un mode de production, mais ne dit rien sur l’origine géographique. Ainsi, un jambon Serrano labellisé STG peut très bien avoir été fabriqué à l’autre bout du monde.

Le label Bleu-Blanc-Coeur

Bleu-Blanc-Coeur

  • L’association Bleu-Blanc-Coeur a pour objectif de lutter contre les maladies de civilisation (cancer, diabète, obésité, alzheimer, etc.) en améliorant l’alimentation des animaux afin de garantir des produits de meilleure qualité nutritionnelle.
  • Pour cela, elle réintroduit les graines de lin, l’herbe et la luzerne (riches en Oméga 3) dans l’alimentation du bétail. L’objectif : produire du lait, des œufs et de la viande plus riches en Oméga 3 donc meilleurs pour la santé. En effet, si les Oméga 3 et Oméga 6 sont des acides gras essentiels à notre corps, nous consommons aujourd’hui trop d’Oméga-6 par rapport aux Oméga-3 (voir notre article sur les lipides).
  • La démarche est soutenue par les experts de l’Etat et le monde scientifique.

Notre avis

C’est un très bon label, malheureusement pas assez connu. Il garantit un meilleur équilibre Oméga 3 / Oméga 6, et donc des produits de meilleure qualité nutritionnelle. Par ailleurs, les animaux recevant une alimentation plus riche en Oméga 3 sont en meilleure santé et nécessitent moins de médicaments et d’antibiotiques, ce qui là encore est bénéfique pour la santé.

Les labels Bio

AB (Agriculture Biologique) et Eurofeuille (Bio Européen)

  • Depuis 2010, le label bio français repose sur les mêmes exigences que le label bio européen. Seul le label européen est obligatoire : le label français continue d’être affiché uniquement parce qu’il est plus connu des consommateurs. Avant 2010, le label AB reposait sur des conditions plus strictes : ses critères ont malheureusement été assouplis avec la nouvelle réglementation européenne de 2010.
  • Ces labels garantissent que les cultures se font sans pesticides chimiques ni traitements chimiques avant et après récolte. Les animaux sont nourris d’une alimentation sans pesticides. Cependant, un produit transformé bio peut contenir jusqu’à 5% d’ingrédients non bio.
  • Les OGM sont interdits mais un seuil fortuit pouvant aller jusqu’à 0,9% est toléré.
  • Dans les élevages, les traitements hormonaux sont interdits et le recours aux antibiotiques est limité : les poules pondeuses ne peuvent recevoir que 3 traitements antibiotiques par an par exemple.
  • Depuis 2010, le nouveau règlement autorise les exploitations à produire à la fois du bio et du non-bio.

Notre avis

Le label bio est une bonne garantie, mais il est dommage que les conditions du label AB se soient assouplies et que ce label ne garantisse désormais rien de plus que le label européen. Par ailleurs, ces labels n’apportent pas de garantie sur la qualité nutritionnelle.

Bio Cohérence

  • Ce label a été créé en 2010 afin de conserver les conditions plus strictes de l’ancien label AB, qui ont été assouplies avec la nouvelle réglementation européenne.
  • Il garantit 100% d’ingrédients bio dans les produits transformés, un seuil maximal de contamination d’OGM de 0,1% dans les produits transformés et la non-coexistence de cultures bio/non-bio.
  • L’origine des ingrédients doit être française (sauf si l’ingrédient n’existe pas en France) et 100% de la fabrication des produits doit se faire en France. Ce label permet ainsi de conserver le lien au territoire qui a été perdu avec l’harmonisation européenne.

Notre avis

Il s’agit d’un excellent label qui garantit un niveau d’exigence supérieur au label européen. Dommage qu’il soit peu répandu.

Demeter

  • Il s’inspire de l’agriculture biodynamique, qui considère qu’il faut prendre soin des sols pour obtenir des aliments de qualité. La biodynamie prend en compte le mouvement des astres pour établir les calendriers de plantation.
  • L’utilisation de produits chimiques est bannie. Les sols sont préparés et nourris avec des mélanges naturels biodynamiques (bouse de corne, silice de corne, compost de bouse, etc.).
  • La taille des exploitations est limitée, et le respect du bien-être animal est central (80% de l’alimentation issue de la ferme, reproduction naturelle, écornage interdit, etc.).

Notre avis

Ce label est également très intéressant : plus exigeant que le label bio européen, il respecte un certain nombre de principes supplémentaires.

Nature & Progrès

  • Ce label historique date de 1971. Contrairement aux autres labels bio ci-dessous, il n’exige pas que les produits aient obtenu le label bio européen. Il est cependant plus exigeant que le label européen.
  • Aucune trace d’OGM n’est tolérée, l’utilisation de l’huile de palme est interdite, les fermes doivent être 100% bio et ne peuvent donc pas mixer des cultures bio et non-bio, la taille des fermes est limitée.

Notre avis

Tout comme les 2 labels précédents, il va au-delà des critères européens sur plusieurs points, et est donc un label bio de qualité.

Les labels marketing

Elu produit de l’année

  • Un jury de 20 000 consommateurs élit les produits de l’année selon 3 critères : innovation perçue, attractivité et satisfaction. Les échantillons sont envoyés aux consommateurs qui répondent à un questionnaire, mais rien ne permet d’affirmer qu’ils les ont réellement goûtés. Le produit est également testé ensuite en situation réelle auprès de 600 utilisateurs.
  • Seules les entreprises ayant payé peuvent concourir.

Notre avis

Sans intérêt, c’est uniquement un outil de communication pour les marques qui ne garantit en rien la qualité des produits

Reconnu Saveur de l’année

  • Un jury de 120 consommateurs goûte des produits et évalue leur qualité gustative.
  • Tout comme le label précédent, les marques paient pour figurer dans la sélection.

Notre avis

C’est là encore surtout un outil de communication à destination des marques. Il permet uniquement de valider que le produit a plu gustativement à un jury de consommateurs.

Les labels sur la provenance

Viandes de France

  • La viande doit être issue d’animaux nés, élevés, abattus, découpés et transformés en France.
  • Le label garantit aussi un mode de production respectueux de l’environnement et du bien-être animal, des normes sanitaires strictes, et une traçabilité totale.
  • Ce label se décline à travers 10 logos selon le type de viande : Le Porc Français, Viande Bovine Française, Volaille Française, etc.

Notre avis

Ce label garantit bien l’origine française de la viande. En revanche, il ne garantit pas la qualité intrinsèque de la viande (il n’y a pas d’exigence sur l’alimentation des animaux).

Origine France Garantie

  • Ce label qui date de 2011 repose sur 2 critères principaux. Le premier critère exige qu’au moins 50% du prix de revient unitaire doit être acquis en France. Cela signifie que la moitié des coûts liés à la production et à la R&D, jusqu’à la sortie d’usine ou d’atelier, doit doivent être liés à une activité domestique. En revanche, cela ne comprend pas les coûts de commercialisation et de marketing.
  • Par ailleurs, le produit doit “prendre ses caractéristiques essentielles en France”. Toutes les étapes de fabrication n’ont pas forcément lieu en France : seules les étapes où le produit a pris sa forme distinctive doivent avoir eu lieu en France. Par exemple, pour un produit naturel, l’extraction ou la récolte doit avoir eu lieu en France. Pour un produit transformé, la préparation et le conditionnement doivent avoir eu lieu en France, et l’ingrédient principal doit être d’origine France.

Notre avis

C’est une bonne garantie sur l’origine France des produits. Cela ne signifie pas pour autant que l’ensemble de la fabrication a eu lieu en France, ni que 100% des ingrédients sont français pour les produits transformés.

Pavillon France

  • Les produits estampillés doivent avoir été pêchés par un bateau battant pavillon français.
  • Pavillon France constitue une garantie de traçabilité des produits issus de la pêche française, du bateau jusqu’à l’étal. Elle garantit également un niveau de fraîcheur des produits.

Notre avis 

Cel label permet de valoriser la pêche française. Il pourrait cependant aller plus loin pour lutter contre la surpêche et valoriser une pêche plus responsable.

Les labels équitables et environnementaux

Fairtrade Max Haavelar

  • Le produit a été acheté à un prix garantissant aux producteurs du Sud une autonomie suffisante. Le produit doit par ailleurs avoir été réalisé dans des conditions respectueuses des droits de l’homme.
  • Ce label assure également des garanties environnementales : interdiction des OGM, usage raisonné des pesticides, gestion durable du sol et de l’eau, etc.

Notre avis 

Si l’initiative initiale est bonne, ce label présente aujourd’hui plusieurs limites. Tout d’abord, un prix d’achat unique est déterminé par produit et appliqué de la même manière à des pays qui n’ont pas le même niveau de vie. Par ailleurs, le label s’est ouvert aux grands groupes. Ainsi, des groupes comme Carrefour ou Auchan proposent des produits labellisés qui viennent concurrencer des marques spécialisées comme Alter Eco ou Ethiquable, qui imposent des conditions plus strictes. Cette ouverture à la grande distribution a altéré le sens initial de la démarche : il est par exemple possible de boire un café Max Haavelar chez Mac Donald’s, pourtant connu pour ses pratiques sociales controversées.

Pêche Durable MSC

  • Il interdit les techniques de pêche destructives comme la dynamite ou l’utilisation de poison. Les pêcheries certifiées doivent assurer la pérennité des stocks de poisson dans leurs zones de pêche et réduire l’impact de leurs activités sur le milieu marin.

Notre avis 

Ce label fait l’objet de polémiques : des pêcheries controversées pêchant des espèces surexploitées ont ainsi été certifiées. L’organisation WWF, qui a cofondé le MSC en 1997, a elle-même critiqué les pratiques du MSC.

Rainforest Alliance

  • L’objectif initial de ce label vise à sauver la forêt tropicale et l’extinction des espèces causée par la déforestation. Il garantit ainsi une production agricole respectueuse de la diversité. Par exemple, la destruction de la forêt tropicale et la chasse des animaux sauvages sont prohibées, les déchets ne doivent pas être rejetés dans les réseaux hydroliques naturels, un certain nombre de susbstances chimiques sont interdites.
  • Le label impose aussi des critères sociaux obligatoires, mais moins stricts que ceux du commerce équitable. Par exemple, il n’y a pas de prix d’achat minimum garanti.

Notre avis

Comme MSC, l’ONG est régulièrement critiquée. La certification de masse qu’elle exerce rend les contrôles des plantations difficiles pour s’assurer du respect des critères : des études ont ainsi conclu que les critères de certification ne sont pas toujours respectés. Les grandes entreprises se sont pas ailleurs emparé du logo : elles vendent ainsi des produits Rainforest Alliance, parfois à des prix très bas, ce qui permet difficilement de garantir une juste rémunération des producteurs.

Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont on peut concilier nutrition et environnement, vous pouvez consulter l’article d’Anthony Berthou : http://www.sante-et-nutrition.com/nutrition-environnement/

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