Comment protéger votre enfant des perturbateurs endocriniens ?

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Comment protéger vos enfants des perturbateurs endocriniens ?  

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Écrit par Charlotte Anglade / LCI

Nourriture, jouets, vêtements… Les perturbateurs endocriniens se cachent à peu près partout et représentent un réel danger pour nos enfants. Pour lutter contre ces substances, le gouvernement a présenté un plan lundi 14 janvier. La mise en place des mesures ne sera cependant pas effective immédiatement. En attendant, LCI vous indique comment protéger au mieux vos bouts de chou.

 

Le gouvernement a présenté lundi 14 janvier 2019 son plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens. Parmi les mesures annoncées, la création d’un site d’information sur le sujet en 2019 et la publication d’une liste de ces substances susceptibles d’interférer avec le système hormonal, classées en trois catégories, « suspecté », « présumé » et « avéré » d’ici 2021. Des échéances qui paraissent encore trop lointaines lorsque l’on repense à cette enquête du magazine 60 millions de consommateurs, qui, l’année dernière, a fait analyser par un laboratoire indépendant les mèches de cheveux d’un panel de 43 enfants et adolescents de 10 à 15 ans. Toutes contenaient des perturbateurs endocriniens.

 

Ces substances, qui interfèrent avec l’action des hormones chez l’être humain, sont suspectées de provoquer des cas de malformation du fœtus, de puberté précoce chez les adolescents, de modifications comportementales chez les jeunes enfants (autisme, hyperactivité) ou encore de cancers. S’en protéger est donc une nécessité, et ce dès le plus jeune âge. LCI vous indique quels sont les bons comportements à adopter avant et après votre grossesse. Les substances que vous assimilez, même avant la conception, sont en effet susceptibles d’avoir des répercussions sur l’enfant.

 

Eliminer les aliments transformés et les récipients en plastique

Pour votre santé et celle de votre enfant, préférez en premier lieu la consommation de fruits et légumes biologiques. Vous devriez ainsi éviter d’ingurgiter des pesticides potentiellement perturbateurs endocriniens. Consommez d’autre part le moins possible d’aliments transformés, comme les plats préparés, les brioches industrielles, les aliments issus de la fast food ou encore les confiseries. Autrement dit, mettez-vous aux fourneaux ! Vous saurez au moins ce que vous mangez (et cela vous coûtera moins cher).

Du côté des contenants, évitez à tout prix de faire chauffer vos aliments dans du plastique, qui peut relâcher des substances toxiques. Les boîtes de conservation en plastique ne doivent servir qu’à contenir des aliments froids au réfrigérateur. Pour votre enfant, faites également l’impasse sur les biberons en plastique et privilégiez ceux fabriqués en verre équipés de tétines en silicone ou en latex naturel.

Si vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser du plastique, assurez-vous au moins que celui-ci soit le plus sûr possible en vérifiant qu’il comporte les chiffres 2, 4 ou 5 entouré d’un triangle. Les récipients portant le chiffre 7 contiennent du Bisphenol A, un perturbateur endocrinien désormais interdit à la vente en France, mais qui peut toujours être en circulation. « Si vous en avez, ne vous en servez pas », avertit l’UFC-Que Choisir sur son site.

 

Lire la suite de l’article sur LCI 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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C’est quoi les perturbateurs endocriniens ?

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Écrit par l'Inserm

Les perturbateurs endocriniens regroupent une vaste famille de composés, capables d’interagir avec le système hormonal. Ainsi, ces composés affectent potentiellement différentes fonctions de l’organisme : métabolisme, fonctions reproductrices, système nerveux…

Les sources d’exposition sont nombreuses et difficiles à maîtriser. Les conséquences biologiques de ces expositions sont quant à elles encore mal appréhendées et complexes à étudier. C’est pourquoi l’étude des perturbateurs endocriniens représente aujourd’hui un enjeu majeur pour le corps médical et les pouvoirs publics.

Comprendre la perturbation endocrinienne

Il existe de nombreuses définitions pour décrire ce que sont les perturbateurs endocriniens. Celle qu’a établie l’Organisation mondiale de la santé en 2002 est la plus acceptée : un perturbateur endocrinien est « une substance exogène ou un mélange qui altère la/les fonction(s) du système endocrinien et, par voie de conséquence, cause un effet délétère sur la santé d’un individu, sa descendance ou des sous-populations ».

 

Le système hormonal sous le feu des perturbateurs endocriniens

Le système endocrinien regroupe les organes qui sécrètent des hormones : thyroïde, ovaires, testicules, hypophyse… Il libère ces médiateurs chimiques dans la circulation sanguine, pour agir à distance sur certaines fonctions de l’organisme comme la croissance, le métabolisme, le développement sexuel, le développement cérébral, la reproduction… Il s’agit donc d’un système de communication entre organes. Les perturbateurs endocriniens altèrent le fonctionnement de ce système en interagissant avec la synthèse, la dégradation, le transport et le mode d’action des hormones. Ces molécules se caractérisent donc par un effet toxique non pas direct, mais indirect, via les modifications physiologiques qu’elles engendrent.

Historiquement, les perturbateurs endocriniens ont commencé à attirer l’attention des chercheurs dès les années 1950. Mais c’est l’affaire du distilbène qui, dans les années 1970, a fait exploser le sujet sur la scène scientifique et médiatique, alors même que le terme de perturbateur endocrinien n’était pas encore utilisé (voir encadré). Depuis, on connaît plus précisément les mécanismes d’actions de ces substances. Selon le produit considéré, ils vont :

  • modifier la production naturelle de nos hormones naturelles (œstrogènes, testostérone) en interférant avec leurs mécanismes de synthèse, de transport, ou d’excrétion 
  • mimer l’action de ces hormones en se substituant à elles dans les mécanismes biologiques qu’elles contrôlent 
  • empêcher l’action de ces hormones en se fixant sur les récepteurs avec lesquels elles interagissent habituellement

En découle un certain nombre de conséquences potentielles pour l’organisme, propres à chaque perturbateur endocrinien : altération des fonctions de reproduction, malformation des organes reproducteurs, développement de tumeurs au niveau des tissus producteurs ou cibles des hormones (thyroïde, sein, testicules, prostate, utérus…), perturbation du fonctionnement de la thyroïde, du développement du système nerveux et du développement cognitif, modification du sex-ratio…

Aujourd’hui, la définition du champ d’action des perturbateurs endocriniens tend à s’élargir. Certains organes clés, qui ne sont pas considérés comme des glandes endocrines à proprement parler, produisent des messagers qui apparaissent elles-aussi comme des cibles potentielles pour les perturbateurs endocriniens : la leptine du tissu adipeux qui intervient dans la régulation du métabolisme, l’IGF-1 produite par le foie qui agit comme un facteur de croissance…

 

La suite de l’article (avec des vidéos explicatives d’experts) sur Inserm.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’abus d’aliments trop industriels augmente le risque de décès

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Écrit par par France Info avec AFP

Deux nouvelles études publiées en mai 2019 montrent que l’abus de plats industriels « ultra-transformés » augmente le risque cardiovasculaire et de décès. 

Les aliments industriels ultra-transformés sont scrutés de près par les chercheurs et les médecins nutritionnistes. Et le constat est accablant. Deux études européennes menées auprès de plus de 120 000 personnes et publiées jeudi 30 mai suggèrent que l’abus d’aliments ayant subi des procédés industriels de transformation, et contenant de nombreux additifs,augmente le risque cardiovasculaire et de décès.

Ces aliments, qui représentent plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), sont généralement plus riches en sel, graisses saturées ou sucre et pauvres en vitamines et en fibres. S’y ajoutent des contaminants provenant des emballages et des contenants en plastique.

Ces nouveaux travaux renforcent les arguments d’études précédentes liant les plats hautement transformés à un risque accru d’obésité, d’hypertension artérielle, voire de cancers. Franceinfo dresse la liste des effets délétères sur la santé des aliments ultra-transformés qui ont déjà été relevés par des chercheurs.

Des maladies cardiovasculaires 

L’étude française de l’Inserm, dirigée par la docteure Mathilde Touvier, révèle que la consommation d’aliments ultra-transformés est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires (1 409 cas sur les 105 159 participants), de maladies coronariennes (665 cas) et cérébro-vasculaires (829 cas). Une augmentation de 10% d’aliments ultra-transformés dans la nourriture – en passant par exemple de 15% à 25% – est associée à une augmentation de 12% du risque de maladies cardiovasculaires.

Il ne faut pas être alarmiste et dire que si on consomme de temps en temps un plat ultra-transformé ou un soda, on augmente son risque de faire un accident cardiaque de 12%. C’est la consommation régulière qui importe.Docteure Mathilde Touvierà l’AFP

Comme ses collègues, elle prône la consommation d’aliments bruts (légumes, fruits, poisson, lentilles, noix…). « L’étude ne permet pas à elle seule de conclure à un lien de cause à effet, mais l’association entre aliments ultra-transformés et risque de maladies cardiovasculaires est statistiquement significative en tenant compte des autres caractéristiques des participants (tabac, alcool, niveau d’activité physique, statut socio-économique, âge, sexe, poids…) », souligne Mathilde Touvier. 

Lire la suite de l’article sur France Info. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Écrit par Camille Gaubert / Sciences & Avenir

Deux études montrent un lien entre la forte consommation d’aliments ultra-transformés et des risques pour la santé. Difficile pourtant de dire quelle part du risque est directement causée par ces aliments, et quelle part est due au style de vie souvent associée à cette consommation.

L’abus de plats industriels « ultra-transformés » serait lié à une augmentation du risque cardiovasculaire et de décès, suggèrent deux études européennes menées auprès de plus de 120.000 personnes et publiées le jeudi 30 mai 2019. Ces nouvelles études, même si elles ne permettent pas de démontrer un lien direct de cause à effet, renforcent les arguments de travaux précédents liant les plats hautement transformés à un risque accru d’obésité, d’hypertension artérielle, voire de cancers. Les deux études, respectivement conduites sur plus de cent mille adultes français et près de vingt mille diplômés d’universités espagnoles, sont parues dans le British Medical Journal (BMJ).

ULTRA-TRANSFORMES. Des aliments sont considérés ultra-transformés quand ils ont subi des procédés industriels de transformation (huile hydrogénée, amidon modifié, etc.) et contiennent de nombreux ingrédients, notamment des additifs. Un plat préparé, sans additifs, congelé ou pas, n’en fait pas partie. Mais la plupart des plats prêts à réchauffer, les sodas sucrés ou contenant des édulcorants, les « steaks » végétaux reconstitués avec additifs, les saucisses, les soupes en poudre et les snacks en général en font partie. Ils sont généralement plus riches en sel, graisses saturées, sucre et pauvres en vitamines et en fibres, selon les chercheurs. S’y ajoutent des contaminants provenant des emballages et des contenants en plastique. Ce type d’aliments représente plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux, selon l’Inserm.

Une association entre augmentation de consommation d’aliments ultra-transformés et risques pour la santé

·      1E ETUDE.  En France, 12% d’augmentation de risque cardiovasculaire

Sur les deux nouvelles études, la publication française de l’Inserm dirigée par la Dr Mathilde Touvier porte sur plus de 100.000 participants, en majorité des femmes, participant à l’étude NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2018, sur six ans maximum). Elle a évalué la consommation de 3.300 aliments et boissons, classés selon leur degré de transformation industrielle.

La consommation d’aliments ultra-transformés s’est révélée être associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires (1.409 cas sur les 105.159 participants), et en particulier de maladies coronariennes (665 cas) et de maladies cérébro-vasculaires (829 cas). Une augmentation de 10 points de pourcentage d’aliments ultra-transformés dans la nourriture – en passant par exemple de 15% à 25% – est associée à une augmentation de 12% du risque de maladies cardiovasculaires (13% pour les maladies coronariennes et 11% pour les AVC et leur forme transitoire).

LE COMMENTAIRE DU STATISTICIEN. La consommation réelle d’aliments ultra-transformés étant d’environ 17% dans l’étude, une augmentation de 10% « représenterait en fait une augmentation très substantielle de la consommation » qui la ferait passer à 27%, explique sur Science Media Centre le Pr Kevin McConway, professeur en statistiques anglais, indépendant de ces travaux. Quant à l’augmentation de 12%, c’est une moyenne qui concorde avec « une augmentation comprise entre 5% et 20% ». De plus, seuls 1,4% de la population a souffert d’une maladie cardiovasculaire pendant le suivi, continue-t-il, ce qui signifie que ces estimations d’augmentation de risque « sont soumises à de nombreuses incertitudes« .

·      2E ETUDE. En Espagne, 18% d’augmentation de risque de décès

La seconde étude de Maira Bes-Rastrollo (Université de Navarre, Pampelune, Espagne) et ses collègues évalue les associations possibles entre l’ingestion d’aliments ultra-traités et le risque de décès quelle qu’en soit la cause. Elle porte sur 19.899 diplômés universitaires espagnols (dont 12.113 femmes) âgés en moyenne de 38 ans. Là aussi, les aliments ont été regroupés selon le degré de transformation et les décès ont été dénombrés sur une moyenne de 10 ans.

 

Lire la suite de l’article sur Sciences et Avenir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Écrit par Marc Gomez / La Nutrition

Longtemps négligée par les nutritionnistes, la transformation des aliments par l’industrie agro-alimentaire joue un rôle certain dans l’épidémie de maladies chroniques.

Pourquoi c’est important ?

 

La notion d’aliment ultra-transformé ou AUT est récente. Elle a été popularisée par les chercheurs de l’université de Sao Paulo, au Brésil, et en France par le chercheur de l’INRA Anthony Fardet. Ils ont publié plusieurs études qui montrent que la nutrition, en se focalisant sur les graisses, les glucides ou les vitamines a négligé l’impact de la transformation des aliments. Ce qui peut être résumé ainsi : plus un aliment est transformé (industriel), plus il est susceptible d’avoir un effet néfaste sur la santé, surtout s’il est consommé fréquemment. 

Contrairement à ce qu’on croit spontanément, les AUT ne se résument pas aux aliments traditionnels de la malbouffe comme les sodas ou les frites. En réalité, les AUT représentent 80% de l’offre actuelle en supermarché, y compris dans les rayons diététique, bio ou « végétarien » (la plupart des steacks végétaux sont des AUT). Ces aliments représentent plus du tiers des aliments consommés par les Français. D’après les chercheurs, ils seraient la première cause de mortalité précoce dans les grandes villes.

 

La question des effets des aliments ultra-transformés est au coeur du livre du Dr Anthony Fardet, « Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons Vrai. »

 

Mais comment définit-on un aliment ultra-transformé ? La classification NOVA, dont la version ci-dessous est simplifiée, permet de faire la différence entre des aliments selon leur degré de transformation.

 

Groupe 1 : Aliments non transformés ou peu transformés

 

 

Les aliments non transformés sont ceux obtenus directement à partir de plantes ou d’animaux (par exemple : légumes, fruits, œufs, lait) et achetés pour être consommés sans altération après avoir été prélevés dans la nature.

 

Les aliments peu transformés sont des aliments naturels qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés, pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations sans ajout de substances à l’aliment original. Le but des transformations appliquées aux aliments peu transformés est de les conserver, et rendre leur stockage possible et parfois diminuer le temps de préparation (tri, nettoyage), faciliter leur digestion ou les rendre plus goûteux.

 

Exemples : Légumes, tubercules, racines ou fruits nature, emballés, coupés, réfrigérés ou surgelés. Riz en vrac ou en sachet, précuit ou pas ; maïs entier ou égrené ; graines de blé ou d’autres céréales séchées, polies, ou moulues (farine, gruau, couscous…) ; pâtes fraîches ou sèches faites de farine de blé et d’eau ;  tous les types de haricots ; lentilles, pois chiches et autres légumes secs ; fruits séchés jus de fruits frais ou pasteurisés sans sucre ou autres substances ajoutés ; champignons frais et secs ; plantes aromatiques, épices fraîches ou sèches ; viande fraîche ou séchée de bœuf, porc, volaille et autres espèces ; lait pasteurisé, UHT, en poudre ; œufs frais et en poudre, yaourt à base de lait et ferments lactiques, sans sucre ni ajout de lait en poudre ; thé, tisanes, café ; eau du robinet, eau de source et eau minérale.

 

Groupe 2 : Ingrédients culinaires transformés

 

 

 

Ce sont des substances extraites d’aliments naturels ou de la nature elle-même par des procédés tels que le pressage, le broyage, le concassage, la pulvérisation, et le raffinage. Le but du traitement est d’obtenir des ingrédients utilisés en cuisine, à la maison ou au restaurant pour assaisonner et faire cuire les aliments bruts ou peu transformés et créer avec eux des plats variés et agréables tels que les soupes et potages, salades, plats de riz et haricots, légumes cuits ou grillés, pain, tartes, gâteaux, desserts faits maison.

 

Exemples : Huiles végétales; graisses de noix de coco et graisses animales (y compris beurre, graisses d’oie, lard); sucre de table, sirop d’érable (100%), mélasse et miel; sel de table.

Lire la suite sur La Nutrition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Écrit par Nadia Daam de Slate

Aux Etats-Unis, une association milite pour que les menus enfants servis dans les restaurants soient plus variés et équilibrés, qu’ils ressemblent à ce que mangent les adultes mais dans des portions plus petites.

«Eeeeeerk», «Pourquoi on doit manger du savon?», «C’est seeeec». Voilà le type de réactions suscitées par un menu gastronomique à 220 dollars quand il est servi à des enfants de 8/9 ans. A l’occasion d’un numéro spécial dédié à la cuisine, le New York Times avait eu l’idée d’inviter 6 élèves de « second grade » (l’équivalent de notre CE1) au célèbre restaurant new-yorkais Daniel. En dehors du faux-filet de boeuf wagyu (rebaptisé steak par les petits) et des madeleines citronnées, rien n’a trouvé grâce aux papilles des enfants: ni les raviolis à la poitrine de porc, ni la salade de homard, ni même le gâteau chocolat noisettes.

La séquence tendrait à prouver qu’en termes de gastronomie, les enfants ne jurent que par la simplicité et la monochromie, et que les nouilles, saucisses et autres croque-monsieur suffisent à leur bonheur. Coup de bol, c’est ce qui est essentiellement présenté sur les cartes des menus enfants.

 

Les menus servis aux petits Américains diffèrent assez peu de nos cartes françaises avec leurs sempiternels bâtonnets de poulets, pizzas et autres mac’n cheese. Et c’est l’homogénéité et surtout le peu d’audace des plats proposés aux moins de 12 ans dans les restaurants qui a conduit une association à militer pour plus de variété.

«Je veux manger comme les grands»

La campagne Kids food reboot menée par Lynn Fredericks est en effet parvenue à rallier des parents et des restaurateurs à sa cause: faire manger autre chose aux enfants quand on les emmène au restaurant, quitte à les arnaquer un peu. C’est notamment la stratégie adoptée par Todd Gray, le chef du restaurant Equinox à Washington: «Les enfants se rebellent contre la nourriture à un âge très précoce, surtout s’ils savent que l’on veut leur refourguer une alimentation saine. Alors, j’essaye de leur donner une nourriture qui est bonne pour eux sans leur dire que c’est bon pour eux.»

Lire la suite de l’article sur Slate.  

 

 

 

 

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