Notre audition par le gouvernement


Le Premier Ministre a lancé une mission sur « la manière d’assurer aux jeunes Français une meilleure alimentation accessible pour tous ». L’association montpelliéraine a été auditionnée hier soir pour faire part de ses propositions.

 

L’audition, menée par le député Benjamin Griveaux, aura duré une heure et demie (en visioconférence), dans une ambiance d’écoute très constructive et avec une volonté de proposer des actions très pragmatiques.

L’association Ramène Ta Fraise, par la voie de sa présidente Bénédicte Duret, a rappelé que « l’alimentation des enfants est une question de santé publique, pour laquelle l’Etat doit avoir une politique forte et ambitieuse ».

Entourée de deux autres membres de l’association (Gwenaëlle Guerlavais et Loïc Bruté de Rémur), la présidente de Ramène Ta Fraise a également souligné que « l’Education nationale joue un rôle majeur dans l’acquisition des connaissances et savoirs en matière d’alimentation (production, cuisine, goût, métiers, diversité culinaire), afin d’apporter aux enfants, futurs adultes, les bonnes habitudes alimentaires et de les rendre plus autonomes dans leur choix, mais sans culpabilisation ! ».

 

Les propositions de Ramène Ta Fraise, ayant fait l’objet d’échanges et de questionnements de la part du député Benjamin Griveaux, sont                      les suivantes:

       l’inscription de l’alimentation dans les programmes scolaires comme une matière à part entière,

       un encadrement de la publicité et du marketing des produits trop gras et trop sucrés à destination des enfants,

       le développement de « menus demi-portion » dans les restaurants, au lieu des traditionnels menus « spécial enfants » sans éveil aux goûts,

 

l’aménagement du Programme national nutrition santé (PNSS) qui régit les menus à la cantine scolaire, avec l’établissement d’un équilibre alimentaire par repas et non plus sur 21 jours.

Une cinquantaine d’associations devrait être auditionnée sur l’ensemble de la France. Le rapport devrait être rendu au premier trimestre 2021.

Dans sa lettre de mission, le Premier Ministre rappelle :

« Les études se succèdent sur le nombre croissant de cas de mauvaise alimentation chez les jeunes pouvant entraîner des conséquences graves et chroniques sur leur santé (…). L’accès à une alimentation saine et qualité dès le plus jeune âge est l’une des priorités dans le combat pour l’égalité réelle engagée par le Président de la République. »

La mission porte plus précisément sur l’alimentation des enfants de 1 an à 11 ans, c’est-à-dire jusqu’à leur entrée au collège.

Ces articles pourraient vous fraiser !

Pin It on Pinterest

Share This