Bien décrypter les étiquettes alimentaires : les conseils de 60 millions de consommateurs

Écrit par 60 millions de consommateursRamène ta fraise

28 Août, 2019

Difficile de comprendre l’étiquetage des produits si l’on n’est pas expert en nutrition. Voici quelques pistes pour déchiffrer les termes réglementaires et déceler les informations importantes sous les avalanches d’inscriptions.

 

consommateur lisant une étiquette alimentaire

 

De nombreux produits alimentaires portent des allégations soulignant les bénéfices qu’ils apportent pour la santé. Cependant, à trop se focaliser sur ces informations mises en avant sur les étiquettes, on risque d’en oublier d’autres – tout aussi importantes, mais écrites en plus petit.

Par exemple, un produit laitier est certes source de calcium, mais il est aussi riche en matières grasses ! Il faut donc essayer de faire le tri, tout en gardant à l’esprit qu’à elle seule, la consommation d’un aliment ne peut pas permettre de prévenir ou de guérir une maladie.

De plus, les éléments tant vantés (oméga 3, vitamines…) existent aussi dans les aliments non transformés : fruits et légumes, céréales, poissons… Et le surcoût des aliments dont l’étiquette porte une allégation nutritionnelle ou de santé ne justifie pas toujours leur achat.

Nous tentons ici de décrypter l’ensemble des informations que le consommateur peut trouver sur les étiquettes.

Bien lire la liste des ingrédients

 

Les ingrédients sont répertoriés par ordre décroissant de poids : si le sucre est mentionné en premier sur l’étiquette de vos « céréales » de petit-déjeuner, cela veut dire que la principale céréale s’y trouve en plus petite quantité que le sucre. La lecture de cette liste est souvent riche d’enseignements : on peut y découvrir, par exemple, que certains produits sont « sans sucres ajoutés » mais contiennent des édulcorants ; ou que des yaourts sont épaissis avec de la gélatine (de porc, de bovin, de volaille ou de poisson)…

Généralement, plus la liste des ingrédients est longue, plus l’aliment a subi de transformations – ce qui s’accompagne parfois de l’ajout d’un grand nombre d’additifs. Ces derniers doivent être désignés sous le nom de leur catégorie suivi soit de leur symbole européen, soit de leur nom spécifique. On distingue diverses catégories : les colorants (série E100), les conservateurs (série E200), les antioxygènes (série E300), les émulsifiants, stabilisants, épaississants et gélifiants (série E400), les acidifiants, correcteurs d’acidité, antiagglomérants, exhausteurs de goût, amidons modifiés ou divers autres produits (séries E500 à E1505).

Lire la suite de l’article sur 60 millions de consommateurs

 

         

 

 

 

 

 

0 Commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ces articles pourraient vous fraiser !

Pin It on Pinterest

Share This