Comment protéger vos enfants des perturbateurs endocriniens ?  

Écrit par Charlotte Anglade / LCIRamène ta fraise

30 Août, 2019

Nourriture, jouets, vêtements… Les perturbateurs endocriniens se cachent à peu près partout et représentent un réel danger pour nos enfants. Pour lutter contre ces substances, le gouvernement a présenté un plan lundi 14 janvier. La mise en place des mesures ne sera cependant pas effective immédiatement. En attendant, LCI vous indique comment protéger au mieux vos bouts de chou.

 

Le gouvernement a présenté lundi 14 janvier 2019 son plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens. Parmi les mesures annoncées, la création d’un site d’information sur le sujet en 2019 et la publication d’une liste de ces substances susceptibles d’interférer avec le système hormonal, classées en trois catégories, « suspecté », « présumé » et « avéré » d’ici 2021. Des échéances qui paraissent encore trop lointaines lorsque l’on repense à cette enquête du magazine 60 millions de consommateurs, qui, l’année dernière, a fait analyser par un laboratoire indépendant les mèches de cheveux d’un panel de 43 enfants et adolescents de 10 à 15 ans. Toutes contenaient des perturbateurs endocriniens.

 

Ces substances, qui interfèrent avec l’action des hormones chez l’être humain, sont suspectées de provoquer des cas de malformation du fœtus, de puberté précoce chez les adolescents, de modifications comportementales chez les jeunes enfants (autisme, hyperactivité) ou encore de cancers. S’en protéger est donc une nécessité, et ce dès le plus jeune âge. LCI vous indique quels sont les bons comportements à adopter avant et après votre grossesse. Les substances que vous assimilez, même avant la conception, sont en effet susceptibles d’avoir des répercussions sur l’enfant.

 

Eliminer les aliments transformés et les récipients en plastique

Pour votre santé et celle de votre enfant, préférez en premier lieu la consommation de fruits et légumes biologiques. Vous devriez ainsi éviter d’ingurgiter des pesticides potentiellement perturbateurs endocriniens. Consommez d’autre part le moins possible d’aliments transformés, comme les plats préparés, les brioches industrielles, les aliments issus de la fast food ou encore les confiseries. Autrement dit, mettez-vous aux fourneaux ! Vous saurez au moins ce que vous mangez (et cela vous coûtera moins cher).

Du côté des contenants, évitez à tout prix de faire chauffer vos aliments dans du plastique, qui peut relâcher des substances toxiques. Les boîtes de conservation en plastique ne doivent servir qu’à contenir des aliments froids au réfrigérateur. Pour votre enfant, faites également l’impasse sur les biberons en plastique et privilégiez ceux fabriqués en verre équipés de tétines en silicone ou en latex naturel.

Si vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser du plastique, assurez-vous au moins que celui-ci soit le plus sûr possible en vérifiant qu’il comporte les chiffres 2, 4 ou 5 entouré d’un triangle. Les récipients portant le chiffre 7 contiennent du Bisphenol A, un perturbateur endocrinien désormais interdit à la vente en France, mais qui peut toujours être en circulation. « Si vous en avez, ne vous en servez pas », avertit l’UFC-Que Choisir sur son site.

 

Lire la suite de l’article sur LCI 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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